Clocher Saint-Joseph
Centre-ville


© Jacques - Eglise Saint-Joseph

Eglise Saint-Joseph
La Louvière centre

Adresse
Place Maugrétout
7100 La Louvière

Renseignements
Unité Pastorale de La Louvière
064 21 34 41

Historique

Une première chapelle avait été érigée grâce au soutien financier de Monsieur Abel Warocqué et de Madame Boch, sur l’actuelle place Jules Mansart. Les travaux de construction de cette église débutèrent en 1851. Elle fut inaugurée le 2 décembre 1852. Les personnes s’installant de plus en plus à proximité des nouvelles industries en plein développement, il fallait une église à proximité.

Le nombre d’habitants ne cessait d’augmenter. Une nouvelle église fut prévue, beaucoup plus grande, sur la place Maugrétout.

La première pierre de l’église actuelle fut posée le 6 octobre 1867. L’église fut livrée au culte le 20 novembre 1870. L’ancienne église fut démolie en 1873, ses murs se lézardant par suite des travaux miniers.

Description

La conception et le plan de cette église décanale construite selon les projets de l’architecte montois Joseph Hubert s’inspirent de la disposition et du répertoire décoratif des premiers sanctuaires de style néo-roman.

Imposante construction en briques, on y voit une façade pourvue de contreforts, d’un portail et d’une rosace.

Le portail est surmonté d’une tour à trois niveaux ayant perdu sa flèche suite à un tremblement de terre en 1969.

Le bâtiment se prolonge par un large vaisseau de cinq travées. Un important transept saillant est éclairé par deux rosaces. Un chœur profond de deux travées se termine en abside semi-circulaire. La large nef centrale, éclairée par ses fenêtres hautes, est fermée par un plafond décoré de nervures en plein cintre mises en valeur par un agréable jeu de couleurs. Situés au niveau des fenêtres hautes, les vitraux du chœur et de l’abside sont très colorés et à dominance bleue. Ils sont l’œuvre du maître verrier Fernand Crickx, de Bruxelles. La rosace de façade éclaire la nef centrale au niveau de la tribune située au premier étage de la tour. Tribune qui supporte l’orgue signé Pierre Schyven (vers 1900) Le clocher, certes sans flèche, abrite un carillon de 47 cloches et les 3 cloches de volée. Il faut monter 157 marches pour atteindre ce carillon fabriqué et installé en 1958 par les fonderies Michiels de Malines.

Mobilier intérieur

L’intérieur de l’église est assez dépouillé.

La « Réforme liturgique de la messe de 1965 », suite au Concile Vatican II, demande de rapprocher le célébrant de l’assemblée.

Au début des années septante, le chœur est modifié. L’autel majeur originel situé loin des fidèles dans le fond du chœur est démantelé. Un nouvel autel est placé sur une grande estrade installée sur toute la surface de la croisée de la nef et du transept. Un mur sépare ce nouveau chœur de l’abside devenue chapelle. Dans un esprit de dépouillement, seul un Christ sans croix orne ce mur blanc.

Dans le transept gauche, céramique du Christ Ressuscité de Jean Estienne. A droite, l’autel latéral de même facture est surmonté d’une statue de « Saint-Joseph et l’Enfant » en bois sculpté et teinté (1m40).

A signaler, dans le fond du bas-côté gauche, une céramique murale représentant Le Baptême du Christ (ca 1955), œuvre du céramiste Ernest D’Hossche (1912-1978), conseiller artistique des faïenceries Kéramis.

Accrochés au mur du bas-côté gauche, on peut observer de beaux reliefs (sculptures) qui entourent la statue de Notre-Dame-de-Lourdes. Ils proviennent d’un retable d’un ancien autel latéral. De style néo-gothique, ils datent de la fin du dix-neuvième siècle. Ils illustrent les apparitions et miracles. Ils sont en chêne polychrome.

Le premier montre Notre-Dame de Lourdes apparaissant à Bernadette découvrant la source.

Le second représente Bernadette présentant à la Vierge un enfant en présence d’un franciscain et d’un éclopé, ainsi que N.D. de Lourdes apparaissant à Bernadette sur son lit de mort. Un peu plus loin, accrochés aux murs du bas-côté gauche, on peut observer d’autres beaux reliefs en chêne entourant la statue de saint Antoine. Ils proviennent du retable d’un ancien autel latéral. De style néo-gothique, ils datent de la fin du 19ème siècle.

Ils illustrent chacun un épisode de la vie de saint Antoine : la Génuflexion de la Mule devant le Saint Sacrement et le Sermon de Saint Antoine aux poissons.

Dans le transept droit, autel de même style ; statue en bois sculpté et teinté « Saint Joseph et l’Enfant »

De part et d’autre de la porte vitrée, on note deux statues de sainte Barbe et une de saint Eloi, saints patrons des industries de notre région.

Les fonts baptismaux en marbre ont été déplacés à l’entrée de l’église lors des travaux d’aménagement.

Notes issues de la brochure rédigée par René Popeler et du dépliant Eglises Ouvertes.

Galerie photos

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